AOH ET DÉSIR D’ENFANT
Cette possibilité de transmettre la mutation à son enfant fait donc partie intégrante de la question de la maternité/paternité des personnes atteintes.
Il peut être utile de parler des projets de vie à votre médecin référent AOH pour discuter avec lui de l’adaptation de votre traitement durant votre grossesse. En effet, certains traitements de l’AOH ne sont pas adaptés à la grossesse. Il pourra également vous orienter si nécessaire vers un conseiller génétique ou un psychologue.
Aujourd’hui les progrès de la médecine permettent aux personnes atteintes d’AOH de mener une vie proche de la normale.
Néanmoins si l’un des parents est atteint, l’enfant a un risque sur deux d’hériter de la mutation génétique et donc de présenter un AOH.
Ces questions liées à la transmission de la maladie sont très variables d’une personne à l’autre et dépendent de nombreux facteurs :
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La façon dont la personne vit elle-même son AOH : douleurs physiques, niveau d’angoisse, soutien reçu par l’entourage et les proches
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La position de son/sa conjoint.e vis-à-vis du risque de transmission
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L’espoir porté par les parents dans l’amélioration future de la prise en charge de l’AOH
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De nombreux autres paramètres tels que les autres options de parentalité (don d’ovocytes/de spermatozoïdes, adoption) ou encore l’émergence de structures de soutien psychologique adaptées
LES RISQUES DE COMPLICATIONS LIÉS À LA GROSSESSE
Dès l’annonce de votre grossesse, informez en votre médecin référent AOH afin qu’il puisse vous accompagner et planifier avec vous une grossesse en toute sécurité.
Lors de la grossesse, la femme produit de plus grandes quantités d’œstrogènes. Dans l’AOH, cette augmentation des taux d’œstrogènes favorise l’augmentation de production de bradykinine et par conséquent le risque d’occurrence d’une crise. La grossesse nécessite dans ce cas une surveillance attentive.
Lors de l’accouchement, un traitement prophylactique par concentré de C1-INH, pourrait vous être administré.